Une vie éphémère...
Il y a maintenant un mois, que ma petite FLORA nous a quitté, mon rayon de soleil s’est éteint pour rejoindre les étoiles. Flora a illuminé notre vie au quotidien pendant 3 belles années malheureusement le destin s’est avéré être tragique, une vie qui aura été aussi intense qu’éphémère…
Flora a été une chienne adorable, intelligente, elle possédait toutes les qualités que l’on puisse espérer, tout semblait facile, une vrai complicité s’était installée entre nous, un simple regard suffisait pour que l’on se comprenne, c’était aussi une chienne qui faisait tout pour faire plaisir à sa maîtresse. Avec Flora il n’y avait aucune contrainte, tout était naturel, une relation fusionnelle en confiance mutuelle, le rêve…
Flora était à l’apogée de sa beauté ( 5 concours = 5 excellents et toujours dans le TOP 4 ), en pleine progression dans le travail, excellente à la chasse ( arrêts / coulés / rapports naturels!).
Qui a obtenu son TAN sous ma conduite et ce sans dressage ! Au vue de son potentiel, nous entamions les fields ; c’est ainsi qu’à l’âge de 20 ans, je me retrouvais sur les terrains avec les « pros » malgré mon inexpérience FLORA frôla le classement dès sa première sortie !
Après la difficile saison de printemps 2013, FLORA présente une masse au poitrail ; après cyto-ponction, le diagnostic tombe: « lymphome à haut grade de malignité » ce terme raisonne encore dans ma tête. Les vétérinaires nous parlent d’une espérance de vie de deux mois sans traitement ; avec au mieux une possibilité de rémission de 12 mois si réponse au traitement : le compte à rebours est lancé ! ( le lymphome est quasi incurable).
Nous avons donc réagit rapidement et confié ma douce à l’équipe d’ONCOVET – clinique de vétérinaires référés à Villeneuve d’Ascq où le Dr SERRES a fait un bilan d’extension de la maladie qui s’est révélée localisée à la masse. Nous avons donc tenté un traitement d’attaque afin de prolonger la vie de notre petite FLORA, malheureusement, le cancer a été plus fort que les molécules cytotoxiques utilisées. Les tumeurs proliféreraient à grande vitesse, malgré les lourds protocoles de chimio.
C’est le 5 juin 2013 que nous avons perdu celle qui m’a donné la passion du weimar, des expositions, la détermination de concourir sur le terrain… Un mois et demi après le fameux diagnostic seulement !
La maladie ne nous a laissé que 45 jours pour croquer la vie à pleines dents, vivre à 100 à l’heure et ce au jour le jour, avec l’angoisse d’une fin imminente. Nous l’avons fait ! Effectivement nous savions que FLORA était malade mais personne n’aurai pu le deviner ! Elle avait conservé un bon état général ; combattante, elle prouvait continuellement son envie de vivre, pleine d’énergie et toujours motivée pour les sorties quotidiennes en plaines que nous lui avons offert jusqu’à la fin.
Difficile d’accepter une telle injustice...